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LICENCESLIBRES
Parler du Libre est plus compliqué qu’il n’y parait : nous n’avons souvent que quelques minutes pour expliquer à la fois en quoi consiste la conception d’un logiciel libre…
… et pourquoi celle-ci diffère de l’industrie « conventionnelle », mais aussi quelle est l’approche éthique du mouvement, quel est l’intérêt des licences non-propriétaires, etc.
Max Barry est australien et propose une analogie avec l’agriculture. Bref et clair, un apologue comme on les aime sur le Framablog : après le loup et le chien (version aKa) et le pommier magique (de Ploum), voici "La parabole de la tomate" (par Max Barry).
… et pourquoi celle-ci diffère de l’industrie « conventionnelle », mais aussi quelle est l’approche éthique du mouvement, quel est l’intérêt des licences non-propriétaires, etc.
Max Barry est australien et propose une analogie avec l’agriculture. Bref et clair, un apologue comme on les aime sur le Framablog : après le loup et le chien (version aKa) et le pommier magique (de Ploum), voici "La parabole de la tomate" (par Max Barry).
La mission Etalab a lancé en début de semaine un appel public à commentaires à propos de la nouvelle version de la Licence Ouverte / Open Licence (LO). Le collectif SavoirsCom1 salue cette démarche et incite tous les acteurs intéressés par le développement de l’Open Data en France à y contribuer.
Durant des années, j’ai milité en faveur des logiciels libres, des œuvres libres, des contenus libres, des licences Creative Commons… mais je m’interroge désormais sur le bien-fondé de mon engagement.
Dans libre, on doit entendre libre d’être utilisé, étudié, modifié, transmis… La liberté d’utiliser et de transmettre implique la possible gratuité (en ce sens qu’une œuvre libre peut être commercialisée, tout en restant accessible gratuitement — c’est le cas de mon Geste qui sauve).
Longtemps, j’ai souhaité que le plus grand nombre possible de contenus soient libres. Mais pourquoi cette volonté, quelle était mes raisons ?
Dans libre, on doit entendre libre d’être utilisé, étudié, modifié, transmis… La liberté d’utiliser et de transmettre implique la possible gratuité (en ce sens qu’une œuvre libre peut être commercialisée, tout en restant accessible gratuitement — c’est le cas de mon Geste qui sauve).
Longtemps, j’ai souhaité que le plus grand nombre possible de contenus soient libres. Mais pourquoi cette volonté, quelle était mes raisons ?
J’avais sur mon radar depuis un moment un procès en cours aux Etats-Unis survenu à propos des licences Creative Commons, qui aurait pu s’avérer dangereux si les juges avaient suivi la logique du plaignant. Il portait sur l’interprétation de la clause NC (Non-Commercial – Pas d’usage commercial), connue pour avoir déjà fait couler beaucoup d’encre…
Voilà une info qui devrait plaire aux développeurs qui se trouvent parmi vous. La célèbre NASA a mis en ligne une nouvelle version de son catalogue recensant des centaines de codes sources à eux, qu'ils offrent à la communauté en mode "libre de droits".
Santé, propulsion, systèmes de survie, algos de traitement des données, aéronautique, traitement d'images, gestion des véhicules (oui, même les rovers qui se baladent sur Mars), simulateurs (y compris de sorties dans l'espace)...etc.
Santé, propulsion, systèmes de survie, algos de traitement des données, aéronautique, traitement d'images, gestion des véhicules (oui, même les rovers qui se baladent sur Mars), simulateurs (y compris de sorties dans l'espace)...etc.
L'agence spatiale européenne a adopté une politique de libre accès pour ses contenus. Désormais, il est possible de partager et d'utiliser librement ses photographies, ses vidéos et certaines de ses données sans aucune autorisation préalable.
Il s’est produit cette semaine un événement important pour la diffusion du patrimoine culturel. Le Metropolitan Museum of Art de New York a annoncé la mise en place d’une nouvelle politique de réutilisation des images numérisées figurant sur son site Internet. Dorénavant, le téléchargement de plus de 375 000 reproductions en haute définition sera possible sans autorisation préalable pour n’importe quel type d’usage, y compris commercial.
Cette semaine, deux événements se sont produits qui attestent que le législateur français peut parfois faire des choses particulièrement absurdes, lorsqu’il cède à la tentation de faire plaisir aux lobbies…
En juillet dernier, la loi Création a ainsi été adoptée, qui contient un article 30 ayant instauré un mécanisme surnommé « taxe Google Images« . Il s’agit d’un dispositif imaginé pour contraindre les moteurs de recherche à verser une rémunération pour l’usage des images qu’ils affichent dans des onglets spécialisés. Et la cible principale était en l’occurrence Google, et la fonctionnalité Google Images de son moteur, accusés depuis longtemps par les professionnels de la photographie d’exploiter des oeuvres protégées sans contribuer à la création en retour.
En juillet dernier, la loi Création a ainsi été adoptée, qui contient un article 30 ayant instauré un mécanisme surnommé « taxe Google Images« . Il s’agit d’un dispositif imaginé pour contraindre les moteurs de recherche à verser une rémunération pour l’usage des images qu’ils affichent dans des onglets spécialisés. Et la cible principale était en l’occurrence Google, et la fonctionnalité Google Images de son moteur, accusés depuis longtemps par les professionnels de la photographie d’exploiter des oeuvres protégées sans contribuer à la création en retour.
Le 12 septembre dernier, Framalang commençait la traduction de l’ouvrage de Nadia Eghbal Des routes et des ponts. Aujourd’hui, nous vous proposons le dernier chapitre de ce livre.
Ce chapitre s’interroge sur la marche à suivre pour continuer les avancées technologiques et sociales des cultures open source et libres. Cette conclusion rappelle qu’à l’heure de l’information, tout le monde est concerné par les technologies ouvertes, bien que nous n’en ayons souvent que peu conscience. Ainsi, afin de pouvoir continuer d’utiliser cette infrastructure qui a été mise à notre disposition, nous devons nous mobiliser pour en garantir la pérennité.
Ce chapitre s’interroge sur la marche à suivre pour continuer les avancées technologiques et sociales des cultures open source et libres. Cette conclusion rappelle qu’à l’heure de l’information, tout le monde est concerné par les technologies ouvertes, bien que nous n’en ayons souvent que peu conscience. Ainsi, afin de pouvoir continuer d’utiliser cette infrastructure qui a été mise à notre disposition, nous devons nous mobiliser pour en garantir la pérennité.
C’est avec une certaine inquiétude que Lawrence Lessig observe comment Internet est à la fois un outil fantastique et ce qui a renforcé la crise démocratique. Professeur de droit à Harvard, constitutionnaliste réputé, Lawrence Lessig est l’un des premiers penseurs du web. Dès les années 1990, il a réfléchi aux liens entre Internet et la démocratie. C’est à lui que l’on doit les licences “creative commons” (pour la mise à disposition d’oeuvres en ligne). Et la publication, en 2000, d’un texte devenu classique de la littérature numérique “Code is law” [“le code, c’est la loi”]. Il y expliquait qu’avec la numérisation de nos sociétés, le programme informatique était amené à faire loi. 16 ans, plus tard les algorithmes sont partout dans nos vies.
Nous arrivons bientôt au terme de notre traduction semaine après semaine de l’ouvrage Des routes et des ponts de Nadia Eghbal (version originale en PDF). Pour remonter vers les épisodes précédents il suffit de cliquer sur ce lien.
Aujourd’hui nous vous proposons un chapitre qui recense les moyens dont les institutions et entreprises pourraient contribuer au développement et à la pérennité des projets open source qui constituent la colonne vertébrale de l’infrastructure numérique.
Aujourd’hui nous vous proposons un chapitre qui recense les moyens dont les institutions et entreprises pourraient contribuer au développement et à la pérennité des projets open source qui constituent la colonne vertébrale de l’infrastructure numérique.
Aujourd’hui menu allégé (après les agapes), avec un bref chapitre de Des routes et des ponts par Nadia Eghbal, ouvrage dont tous les chapitres précédents sont là.
Il s’agit cette fois-ci de dresser la liste des principes qui devraient gouverner le soutien durable aux projets et infrastructures open source.
Il s’agit cette fois-ci de dresser la liste des principes qui devraient gouverner le soutien durable aux projets et infrastructures open source.
bonjour @toutes et tous
Une brêve pour vous annoncer la première version anglaise des cahiers du débutant !
Grâce à Saby43 du collectif Emmabuntüs , le projet tient le roadmap et The beginner's HandBook est en ligne pour nowel
Un immense merci à Saby43 pour son travail de fou (et je sais de quoi je parle) car en dehors de la traduction de +250 pages, il a aussi cherché (et trouvé) les liens équivalents pour tous les supports externes.
Encore merci
Une brêve pour vous annoncer la première version anglaise des cahiers du débutant !
Grâce à Saby43 du collectif Emmabuntüs , le projet tient le roadmap et The beginner's HandBook est en ligne pour nowel
Un immense merci à Saby43 pour son travail de fou (et je sais de quoi je parle) car en dehors de la traduction de +250 pages, il a aussi cherché (et trouvé) les liens équivalents pour tous les supports externes.
Encore merci
Voici le plus long des chapitres de Des routes et des ponts de Nadia Ehgbal que nous traduisons pour vous semaine après semaine (si vous avez raté les épisodes précédents). Il s’agit cette fois-ci des institutions (ici nord-américaines) qui par diverses formes de mécénat, contribuent au développement et au maintien des projets d’infrastructure numérique open source parce qu’elles y trouvent leur intérêt. Pas sûr qu’en Europe et en France ces passerelles et ces coopérations bien comprises entre entreprises et open source soient aussi habituelles…
La Quadrature du net vient d’envoyer un texte d’observations à la Commission européenne, qui étudie le dispositif, voté dans la loi création, instituant une taxe sur les images indexées sur internet et que vous pouvez retrouver ici.
Nous partageons pleinement l’analyse développée dans ce texte. La taxe Google image est une violation du droit des auteurs, qui ont volontairement choisi de mettre leurs images en libre accès, par le biais de licence creative commons.
Ce texte est une première étape. Si la Commission européenne ne tue pas dans l’oeuf, avant sa mise en oeuvre, ce dispositif, nous continuerons le combat en l’attaquant devant la justice, française et européenne, en compagnie de toutes les associations concernées.
Nous appelons toutes les organisations et les créateurs qui refusent que les licences libres soient ainsi piétinées à s’associer à cette démarche et à diffuser ce texte, pour montrer à la Commission européenne qu’il est porté par un mouvement qui ne se résume pas à la Quadrature du Net et à Wikimédia France.
Nous partageons pleinement l’analyse développée dans ce texte. La taxe Google image est une violation du droit des auteurs, qui ont volontairement choisi de mettre leurs images en libre accès, par le biais de licence creative commons.
Ce texte est une première étape. Si la Commission européenne ne tue pas dans l’oeuf, avant sa mise en oeuvre, ce dispositif, nous continuerons le combat en l’attaquant devant la justice, française et européenne, en compagnie de toutes les associations concernées.
Nous appelons toutes les organisations et les créateurs qui refusent que les licences libres soient ainsi piétinées à s’associer à cette démarche et à diffuser ce texte, pour montrer à la Commission européenne qu’il est porté par un mouvement qui ne se résume pas à la Quadrature du Net et à Wikimédia France.
Au cours des deux derniers chapitres (si vous avez manqué des chapitres, c’est par ici) Nadia Eghbal nous a décrit les solutions existantes pour financer les projets open source et leurs contributeurs : mécénat, crowdfunding, utilisation payante d’un logiciel ou d’un service ; elle a également montré les difficultés et les limites de chaque mode de financement.
Dans ce bref chapitre, l’autrice poursuit sa recherche sur les financements en faisant un point synthétique sur les causes systémiques des difficultés de financement des projets open source.
Traduction Framalang : Sphinx, Penguin, Opsylac, Luc, dominix, lyn., goofy
Dans ce bref chapitre, l’autrice poursuit sa recherche sur les financements en faisant un point synthétique sur les causes systémiques des difficultés de financement des projets open source.
Traduction Framalang : Sphinx, Penguin, Opsylac, Luc, dominix, lyn., goofy
Chaque semaine, l’équipe Framalang vous propose la traduction d’un chapitre de Roads and Bridges de Nadia Eghbal, une enquête fouillée qui explore les problématiques des infrastructures numériques, et en particulier leur intrication avec l’écosystème open source.
Après avoir exploré dans le précédent chapitre différents types de modèles économiques adaptés aux projets open source (retrouvez ici tous les chapitres antérieurs), l’auteure examine ici les cas de projets s’appuyant sur les dons ou le mécénat : du financement participatif au soutien institutionnalisé d’une entreprise, elle analyse les avantages et les limites de chaque solution, et livre les témoignages de nombreux porteurs de projets ou contributeurs qui relatent leur expérience au cœur de projets aussi divers qu’OpenSSL, jQuery ou encore Node.js.
Après avoir exploré dans le précédent chapitre différents types de modèles économiques adaptés aux projets open source (retrouvez ici tous les chapitres antérieurs), l’auteure examine ici les cas de projets s’appuyant sur les dons ou le mécénat : du financement participatif au soutien institutionnalisé d’une entreprise, elle analyse les avantages et les limites de chaque solution, et livre les témoignages de nombreux porteurs de projets ou contributeurs qui relatent leur expérience au cœur de projets aussi divers qu’OpenSSL, jQuery ou encore Node.js.
En avant-propos, ce billet ne représente que ma démarche personnelle et mon humble point de vue sur l’utilisation des licences libres, correspondant forcément à ma façon d’agir, de faire, un point de vue duquel je suis volontiers prêt à discuter.
Dans notre projet de traduction de l’ouvrage de Nadia Eghbal Roads and Bridges (tous les épisodes déjà traduits), nous abordons aujourd’hui une section importante consacrée au « soutien » de ce qu’elle appelle l’infrastructure numérique et qui est comme l’épine dorsale de du monde informatique.
Elle donne ici un aperçu avec quelques exemples significatifs des trois principales voies explorées avec des succès variables par les développeurs et les entreprises : l’incitation par des récompenses, la monétisation par des services et le recours à des licences open source hybrides, en partie payantes…
Elle donne ici un aperçu avec quelques exemples significatifs des trois principales voies explorées avec des succès variables par les développeurs et les entreprises : l’incitation par des récompenses, la monétisation par des services et le recours à des licences open source hybrides, en partie payantes…
Dans ce onzième chapitre de son ouvrage Des routes et des ponts que l’équipe Framalang vous traduit semaine après semaine (si vous avez raté le début), Nadia Eghbal aborde le problème endémique des infrastructures numériques open source, leur manque de ressources humaines pérennes : entre ceux qui s’y consacrent à corps perdu et s’arrêtent au bord du burnout, les entreprises qui profitent des ressources sans jamais contribuer en retour, ceux qui se lancent ingénument dans le développement sans notion bien nette de sécurité, ceux qui ne peuvent contribuer que sur un temps libre limité… Des témoignages sur ces situations et d’autres encore ont été recueillis dans ce chapitre.
Comme le souligne l’autrice, cette situation bancale a pour conséquence un coût important en termes d’argent et de sécurité pour l’ensemble de l’industrie numérique qui puise abondamment dans l’infrastructure numérique open source.
Comme le souligne l’autrice, cette situation bancale a pour conséquence un coût important en termes d’argent et de sécurité pour l’ensemble de l’industrie numérique qui puise abondamment dans l’infrastructure numérique open source.